Que ce soit pour leur développement interne ou pour leur offre commerciale, les banques adoptent une démarche de plus en plus articulée autour des thématiques RSE. Une stratégie porteuse en termes d’image, mais aussi d’activité.
En France, le Crédit Agricole reste pour beaucoup «la banque verte» compte tenu de son positionnement historique auprès du monde agricole. Pourtant, il n’est plus le seul groupe bancaire français à revendiquer une telle appellation. BNP Paribas s’est par exemple engagé, dans le cadre de sa politique en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique, à atteindre la neutralité carbone d’ici la fin de l’année. De son côté, BPCE a, entre autres initiatives, déployé un plan d’économies d’énergies au sein de ses réseaux et pris la décision, à travers sa filiale Natixis, de ne plus financer de centrales électriques au charbon dans le monde. Alors que Crédit Agricole CIB mesure depuis quelques années l’empreinte carbone de ses financements, HSBC s’est lancé dans une démarche comparable.«Soucieux de participer à l’engagement planétaire de limitation du réchauffement climatique à 2 degrés d’ici la fin du siècle, nous veillons à nous assurer que les financements octroyés à nos clients évoluant dans les secteurs les plus exposés, à commencer par l’énergie et le transport, soient alloués à des projets en ligne avec cet objectif, témoigne Marine de Bazelaire, responsable développement durable chez HSBC France. Pour ce faire, nous avons procédé à une première analyse de nos portefeuilles de prêts concernés, ce qui porte à ce jour sur près de 7 milliards d’euros d’encours.» Enfin, en matière de levées de fo...