Afin d’éviter les déconvenues, les entreprises doivent s’informer sur la santé financière de leurs partenaires commerciaux. Grâce à leur importante capacité de collecte et d’analyse des données commerciales et financières, les assureurs-crédit jouent un rôle d’accompagnateurs dans la détection des opportunités les plus fiables. Une expertise historique qui pourrait être renforcée par l’apport de nouveaux outils digitaux.
L’information, le nerf de la guerre du commerce B2B
Pour limiter son exposition au risque d’impayé, en France comme à l’international, il est essentiel d’être informé de la situation financière de ses partenaires et de ses prospects. Anticiper les difficultés de sa contrepartie est une façon de protéger sa trésorerie pour une entreprise. Or récupérer des renseignements sur les sociétés peut parfois s’avérer complexe. En France par exemple, avec la loi Macron, certaines entreprises ne sont plus obligées de rendre leurs bilans publics. A l’étranger, un pays comme la Suisse se montre très frileux dans la mise à disposition d’informations sur les entreprises, alors qu’en Chine, les données ne sont pas centralisées. Face à ces contraintes, le rôle des assureurs-crédit est de faciliter et synthétiser l’accès à l’information pour leurs assurés, afin d’anticiper au mieux les risques commerciaux. Et cela passe par une surveillance continue d’un maximum d’entreprises dans le monde entier.
L’une des sources d’information des assureurs-crédit est l’information publique. En France, les greffes, l’Insee ou encore le Bodacc permettent d’obtenir rapidement des informations juridiques et financières utiles, qui viennent enrichir l’analyse du risque d’impayé. Certains acteurs du marché s’appuient également sur un vaste réseau d’information, déployé dans le monde entier. C’est le cas d’Euler Hermes.
«Notre principale force est l’information propriétaire. Nous bénéficions d’un réseau d’analystes sur tout le territoire français et dans le monde...