Confrontées actuellement à des évolutions majeures en matière de réglementation énergétique, les entreprises sont amenées à analyser leurs dépenses dans ce domaine. L’occasion pour elles de mettre en place des mesures pouvant diminuer jusqu’à 70 % les coûts de certains postes.
Au cœur d’un début d’année chargé, marqué notamment par la clôture des comptes annuels, les dépenses énergétiques figurent en bonne place à l’agenda des entreprises. Une situation qui s’explique en particulier par l’actualité législative. La libéralisation du marché de l’électricité, initiée depuis plusieurs années déjà, s’est en effet traduite au 31 décembre 2015 par la caducité des contrats réglementés des sociétés fortement consommatrices.
Concernant le gaz, les tarifs réglementés, déjà supprimés depuis le 19 juin 2014 pour les grandes entreprises, l’ont également été le 1er janvier dernier pour les PME. Pour les entreprises n’ayant pas régularisé leur situation, le contrat passé avec les opérateurs historiques s’est automatiquement mué en un contrat transitoire d’une période maximale de six mois, à l’issue de laquelle la fourniture d’énergie ne sera plus assurée.
De quoi inciter les retardataires à se mettre rapidement aux normes, d’autant plus que cette démarche est source de gains potentiellement significatifs. «La souscription d’un nouveau contrat à prix de marché avec le fournisseur de leur choix représente une opportunité de renégocier avantageusement les termes contractuels, prévient Amin Daoud, gérant du cabinet de conseil Opteems. Les entreprises peuvent ainsi réaliser jusqu’à 15 % d’économie sur le prix d’achat du gaz et entre 5 % et 10 % pour l’électricité.»
Ensuite, les sociétés qui n’auraient pas réalisé d’audit énergétique avant le 5 décembre dernier, date à...