Essentielles pour soumissionner des marchés à l’étranger, les cautions contractuelles ne concernent plus seulement le BTP, mais bien l’ensemble des secteurs d’activité. Délivrées initialement par les banques, elles sont désormais l’apanage des assureurs, qui disposent de réseaux spécialisés dans l’émission de garanties en droit local. Tour d’horizon.
La reprise de l’activité économique se consolide en France. Après + 1,1 % en 2016, l’économie française devrait croître de + 1,7 % en 2017 et 2018. Si les perspectives de demande domestique s’améliorent, l’export s’avère être un véritable relais de croissance pour les entreprises françaises. En 2018, la demande additionnelle adressée à la France s’élèvera à 29 milliards d’euros. Une poche d’opportunités non négligeable pour les sociétés tricolores désireuses de conquérir des parts de marché à l’international. Car qu’il s’agisse d’exporter des biens ou des services, de construire des usines ou des infrastructures, les grands noms français de l’industrie, du BTP, de l’ingénierie, des transports ou de l’énergie ont tous les atouts pour se développer à l’étranger. Toutefois, l’export est une aventure qui ne s’envisage pas en solo. Intervenir sur ces marchés implique plus encore qu’en France de recourir à des cautions de marché, indispensables pour répondre aux appels d’offres et signer des contrats avec des partenaires étrangers dans un contexte de réglementation qui se complexifie, surtout en matière de sanctions internationales.
La caution pour rassurer les donneurs d’ordre étrangers
Engagement par signature pris par un établissement financier (banque, assureur, etc.) pour le compte d’une entreprise, la caution de marché permet de couvrir un bénéficiaire (client, fournisseur, Etat), en cas de défaillance contractuelle de l’entreprise cautionnée. «Pour soumissionner et remporter des marchés à l’international, les grandes entreprises...