Après deux années de crise sanitaire, les entreprises se montrent dans l’ensemble plutôt optimistes. Prêtes à tourner la page, elles se mettent en ordre de marche pour profiter de la reprise. Sans oublier toutefois de tirer les leçons de cette période compliquée.
- Grégory Sanson, Directeur finance, transformation digitale et développement, Bonduelle
- Grégoire Charmetant, Directeur financier, Groupe Legendre
- Thomas Baumgartner, directeur financier, Mersen
- Charles-Antoine Blanc, directeur financier, Paprec
- Frédéric de Castro, directeur général finances, Etam
- Cybèle Rolland, Chief financial officer & VP support, Exotec
- Steve Lawson, Co-président et directeur administratif et financier, Labeyrie Fine Foods
- Philippe de Trémiolles, directeur général finances, European Camping Group
- Louis-Mathieu Perrin, Directeur administratif et financier, Neoen
- Arnaud Myrtil, Directeur administratif et financier, EPSA
- Amaury Rosset, Directeur administratif et financier, Wallix
En janvier 2021, les directeurs financiers interrogés, comme chaque début d’année, par Option Finance étaient encore traumatisés par la brutalité de la crise sanitaire. En conséquence, ils étaient concentrés sur la réduction des coûts, l’amélioration de la productivité et la sécurisation de leurs sources de financement. Un an plus tard, les chantiers qu’ils privilégient pour les prochains mois ont sensiblement évolué : les enseignements de la crise ont été tirés pour pouvoir mieux rebondir dans un contexte de reprise de la croissance. De nouvelles tendances se dessinent, même si leur ordre de priorité diffère souvent d’une entreprise à l’autre.
Comme le montrait déjà, en décembre dernier , l’étude réalisée par PwC sur les priorités des directions financières pour 2022, la stratégie de développement et de croissance redevient un sujet majeur pour les entreprises. Bénéficiant d’un environnement de financement toujours porteur, beaucoup entendent ainsi reprendre leurs opérations de croissance externe, souvent dans un objectif d’internationalisation.
En parallèle, la révision des process, rendue nécessaire depuis deux ans aussi bien par le besoin de sécuriser le cash que par le développement du télétravail, reste plus que jamais d’actualité : de nouveaux outils sont mis en place afin de mieux centraliser l’information au moyen d’un ERP, ou de digitaliser les tâches administratives (factures, notes de frais…), le reporting… Objectif : améliorer à la fois les modes de gestion mais aussi l’utilisation qui est faite des données recueillies.