L’amélioration des reportings figure cette année parmi les priorités de nombreuses directions financières. Ces dernières cherchent à les adapter à l’évolution rapide de leur activité et aux nouveaux objectifs qu’elles se sont fixés, comme l’amélioration de la performance opérationnelle ou la diffusion d’une culture cash.
Cette année, lorsqu’ils ont établi la liste de leurs priorités, les directeurs financiers ont été nombreux à relever la nécessité de revoir leurs reportings. «L’amélioration de nos reportings financiers constitue même notre principal chantier pour 2017», appuie Christophe Clerc, vice-président exécutif finance de Delfingen (172 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015). Pour autant, tous les directeurs financiers n’amorcent pas ce travail exactement pour les mêmes raisons. Certains cherchent à adapter leurs reportings à l’évolution de l’activité de l’entreprise. D’autres souhaitent les rendre plus cohérents par rapport aux nouveaux objectifs fixés par la direction. D’autres encore le font pour ces deux raisons à la fois. Mais toutes, in fine, cherchent à optimiser leur processus décisionnel. «Historiquement, les directions financières ont cherché à améliorer leurs reportings de manière à accélérer le travail de clôture, rappelle Erwan Lirin, associé dirigeant de BM&A. Si certaines sociétés le font encore dans ce but, ce n’est plus le premier facteur déclencheur de ce type de chantier. Aujourd’hui, elles cherchent principalement à optimiser leurs reportings pour renforcer et accélérer leur capacité à prendre des décisions dans un environnement particulièrement mouvant.»
Un alignement avec les objectifs opérationnels
Certaines sociétés font en effet face à une évolution très rapide de leur activité, rendant plus vite obsolètes les reportings financiers. C’est notamment le cas de Delfingen. «Nous lançons régulièrement...