Placée au rang des priorités des directions financières depuis plusieurs années déjà, la réduction des coûts reste un enjeu d’actualité, dans un contexte économique encore difficile. Mais après avoir longtemps focalisé leurs efforts sur les achats non stratégiques, les entreprises tendent à voir leurs marges de manoeuvre se réduire. Un constat qui les amène à repenser leur stratégie d’achats, mais aussi à exploiter de nouveaux leviers.
Placée au rang des priorités des directions financières depuis plusieurs années déjà, la réduction des coûts reste un enjeu d’actualité, dans un contexte économique encore difficile. Mais après avoir longtemps focalisé leurs efforts sur les achats non stratégiques, les marges de manœuvre des entreprises tendent à se réduire. Un constat qui les amène donc à repenser leur stratégie d’achats, mais aussi à exploiter de nouveaux leviers.
Décidément, en matière de réduction de coûts, les publications de résultats des sociétés cotées se suivent et se ressemblent. Alors que ces dernières communiquent sur cette thématique depuis de nombreuses années déjà, à coups de reconduction de programmes d’optimisation de leurs dépenses diverses, les récentes déclarations, relatives en partie aux performances du troisième trimestre 2015, ne dérogent pas à la règle. En effet, qu’il s’agisse de Total, d’Air Liquide, d’Albioma, de Seb ou encore d’Eramet, de nombreux groupes ont fait part de leur volonté soit de contrôler strictement leurs coûts, soit de poursuivre leur programme d’économies, soit encore de lancer de nouvelles mesures de restriction. Une tendance générale selon les cabinets spécialisés, qui revendiquent un nombre de clients continuellement élevé.
Mais après avoir accumulé les efforts budgétaires depuis la crise notamment, les directions financières voient leur tâche se durcir progressivement. «Au bout d’un moment, le potentiel de baisse des coûts se tarit, témoigne un directeur...