Depuis le début de l’année, les sociétés disposant de flottes automobiles ont vu la liste des contraintes réglementaires s’allonger. Afin de limiter les surcoûts que font peser ces nouvelles obligations, certaines directions financières repensent leurs processus de gestion, ce qui se traduit notamment par l’externalisation de certaines tâches.
Pour les entreprises disposant de flottes automobiles, la priorité reste inchangée : poursuivre l’optimisation du coût total de possession des véhicules (TCO). Mais cet exercice se révèle chaque année toujours plus complexe à mettre en œuvre, en raison notamment des changements réglementaires et fiscaux. Et sur ce point, 2017 n’échappe pas à la règle ! Modification des barèmes de la taxe sur les véhicules de société (TVS), instauration de vignettes, nouveaux impératifs en cas d’infraction commise avec un véhicule de société… «Ces évolutions rendent le métier des gestionnaires de flotte de plus en plus complexe, constate Théophane Courau, président de Fatec Group, gestionnaire indépendant de flottes de véhicules. Or ces derniers ont besoin d’une visibilité optimale sur les nouvelles réglementations et leur transposition en termes d’exploitation.»
De nouveaux outils informatiques
Dans les faits, celle-ci est toutefois difficile à obtenir. «C’est notamment le cas pour la fiscalité, illustre Barbara Gay, directeur du consulting d’Arval France. Elle est en effet diffuse dans tous les postes de dépenses liés à la flotte automobile : taxes, énergies, modes de financement. La fiscalité représente environ 21 % du TCO des véhicules particuliers. La TVS, à elle seule, pèse à hauteur de 5 % du TCO d’un véhicule particulier. Son niveau est donc un élément d’arbitrage lors du choix d’un modèle. D’où la nécessité, pour les gestionnaires de flotte, de suivre les évolutions réglementaires qui l’entourent.»
Pour se simplifier...