Alors que les directions financières se consacrent davantage à leur rôle de stratège, la technologie occupe désormais une place de plus en plus importante au sein de leur fonction. Elle sert en effet leur besoin grandissant en termes d’optimisation des coûts, mais également en termes de visibilité sur les achats et engagements et d’élaboration budgétaire.
Aujourd’hui, encore 75 % des entreprises françaises s’estiment peu avancées sur leur système d’information achats.«Cependant, leurs directions achats sont désormais matures sur le sujet d’autant qu’elles entendent améliorer le pilotage de la productivité de leurs acheteurs et notamment mieux planifier les phases de consultation et de négociation», analysait Arnaud Salomon, directeur de l’IMA, lors de la présentation, en mars dernier, de l’édition 2015 de l’étude E-achat 360° 2015 (IMA/Demat.infos)
La gestion des achats devrait donc, dans les mois à venir, faire l’objet de toutes les attentions de la part des directions achats mais aussi des directions financières. Ainsi, 42 % des entreprises françaises prévoyaient, dans les 18 mois à venir, d’investir dans une ou plusieurs solutions liées à la gestion des achats. Dans le cadre de ces investissements et au regard du contexte actuel de gestion stricte des coûts en entreprise, la relation entre la finance et les achats tend à se consolider, leur objectif commun étant de rationaliser les processus et de synchroniser les flux liés à leurs fonctions. «Au-delà des solutions de gestion financière traditionnelles et des ERP qu’elles ont mis en place, elles cherchent notamment à optimiser l’ensemble des processus achats en intégrant des solutions innovantes à leurs systèmes existants, explique Frédéric Mercier, directeur commercial et marketing secteur santé de Cegedim e-Business. C’est ainsi que la dématérialisation des processus continue de progresser au sein des services financiers.» Amorcé depuis plusieurs années, ce mouvement de dématérialisation concerne notamment les factures.