Constatant un manque de bons réflexes en matière de communication financière de la part des PME-ETI cotées, l’AMF, l’AFG et la SFAF viennent de publier un guide pratique. L’objectif est de les aider à répondre aux attentes des investisseurs et des analystes afin d’accroître leur visibilité sur le marché.
S’introduire en bourse est une chose. Assurer une communication financière digne de ce nom en est une autre. Face aux difficultés éprouvées par de nombreuses PME et ETI cotées sur ce volet, l’Autorité des marchés financiers (AMF), l’Association de la gestion financière (AFG) et la Société française des analystes financiers (SFAF) ont rédigé un guide pratique à leur attention.
Dénué de valeur contraignante, il vise à recueillir les attentes des analystes financiers et des investisseurs en matière de communication financière. Pour gagner en visibilité aux yeux de ces derniers, les PME-ETI cotées ont tout intérêt à combler ces attentes, et ce malgré les obstacles qui les freinent dans cette démarche, à commencer par un récurrent problème de ressources. «Au moment de leur entrée en bourse, elles mettent généralement en place des process structurés afin de répondre à leurs nouvelles obligations en matière de communication financière, mais il reste rare qu’elles disposent d’un service dédié aux relations avec les investisseurs, observe Etienne Cunin, responsable PME-ETI de l’AMF. Dès lors, c’est le directeur financier ou le directeur général qui se charge des relations investisseurs.» De plus, les nombreuses règles applicables aux entreprises cotées ne viennent pas faciliter la tâche.
«Au regard de l’important volume de réglementations en matière de communication au marché, certaines PME-ETI craignent d’être sanctionnées et préfèrent donc se limiter à une communication...