Parmi les points clés de la recommandation de l’AMF sur l’arrêté des comptes 2015 figurent la volatilité, le BFR et les normes IFRS non encore applicables.
C’est devenu un rendez-vous incontournable. Patrick Parent, directeur des affaires comptables de l’AMF, présentait mardi dernier dans le cadre des conférences de l’IMA devant un parterre de directeurs financiers et d’auditeurs la recommandation de l’AMF en vue de l’arrêté des comptes 2015. Sans surprise, l’un des points clés porte cette année sur le traitement de l’information relative à la volatilité des taux d’intérêt, de change, de matières premières, ainsi que sur l’exposition aux pays instables comme la Grèce ou la Syrie. Globalement, l’AMF demande un effort de transparence qui doit se traduire soit par le regroupement de cette information en une seule note, soit faire l’objet de renvois pour faciliter la recherche des données. Elle demande aussi, et le point a suscité des réticences lors des consultations, que les entreprises précisent quand elles ne sont pas impactées par un de ces éléments, dès lors que le marché a des raisons d’attendre cette information.
Cession de créances, affacturage, titrisation
Le deuxième point d’attention de l’AMF cette année porte sur les opérations de gestion du besoin en fonds de roulement. Sur fond de crise, les entreprises ont développé des financements alternatifs au financement bancaire ou sur les marchés, qui passent notamment par des cessions de créances, de l’affacturage, de la titrisation… Or les analystes financiers se plaignent de manquer d’informations sur ces opérations. L’AMF rappelle qu’il convient, en cas de cession de créance, de procéder à une analyse de risques et...