Les regtechs françaises ont décidé de se fédérer pour créer un écosystème au service des besoins des directions juridiques lors de la 1re édition du Paris regtech forum le 9 octobre à l’initiative du Cercle Montesquieu et de l’association Open Law.
On connaissait les fintechs, les legatechs, voici que débarquent en France les regtechs. Comme les legaltechs, elles interviennent dans le domaine du droit, mais leur objet est plus spécialisé ; il consiste à faciliter l’accès à la réglementation pour soutenir le travail des directions juridiques et conformité. Julien Maldonato, consultant chez Deloitte, a dressé leur portrait lors du Forum qui leur était consacré le 9 octobre dernier. Agées de 4 ans en moyenne, elles se concentrent sur l’analyse et la mise à jour des textes réglementaires, ainsi qu’à leur diffusion. Certaines appliquent des techniques classiques d’informatisation et de dématérialisation, d’autres recourent aux outils de big data et aux algorithmes, les plus avancées travaillent sur l’amélioration de la traçabilité de l’information via la blockchain. Toutes partent du même constat : la prolifération de la réglementation est un facteur de risque pour l’entreprise. L’objectif consiste à proposer aux directions juridiques et conformité de le maîtriser et pourquoi pas de transformer la mise en place par exemple du RGPD en véritable opportunité de création de valeur. Pour l’heure, 40 % des acteurs sur ce marché sont américains et 25 % britanniques, mais la France est sur le podium avec 16 % d’acteurs français. Quand on sait que la mise en conformité du secteur bancaire avec la réglementation est évaluée à 100 milliards de dollars dans le monde, on comp...
