Alors que les sociétés hexagonales placent l’export en tête de leurs priorités, les produits de financement dédiés sont de plus en plus stratégiques à leurs yeux. Outre les financements classiques, destinés à financer des contrats commerciaux significatifs, de nouveaux services émergent pour répondre à la demande grandissante des PME et ETI.
Huit entreprises françaises sur dix sont prêtes à augmenter leur chiffre d’affaires à l’export en 2015 ! Ce chiffre, issu du baromètre export 2014 réalisé par l’assureur crédit Euler Hermes auprès de 826 exportateurs hexagonaux, principalement des PME et des ETI, reflète la volonté des acteurs français de capter la croissance hors de France. Et pour cause : les économistes de la banque mondiale tablent sur une croissance mondiale de 3 % en 2015, tandis que l’Insee atteint une progression du PIB de 0,8 % en France. Les entreprises hexagonales mesurent désormais bien l’enjeu que représente l’export pour leur activité. «Les mentalités ont évolué, estime Henri Peuchot, responsable du commerce extérieur à la direction des relations entreprises du Crédit du Nord.Désormais, l’ensemble de nos clients considère l’export comme un passage obligé pour accroître leur développement.»
Si cette étape est jugée nécessaire, elle n’est pas dénuée de risques, notamment concernant le pays de destination et la capacité des clients locaux à honorer les contrats commerciaux. Toutefois, les entreprises ne sont pas démunies : les banques et assureurs-crédit proposent plusieurs outils de financement dédiés à cette thématique. «Nous pouvons accompagner nos clients à l’export dès leur travail de prospection à l’étranger, jusqu’à la sécurisation du paiement de leurs prestations par l’importateur», explique ainsi Frédéric Surdon, responsable mondial du financement export chez Société Générale Corporate & Investment Banking.