Ces dernières années, les entreprises ont considérablement réduit le coût de leurs services de nettoyage, mais aussi la qualité des prestations, qu’elles veulent désormais revaloriser. Si pour cela les directions doivent revoir leurs dépenses à la hausse, elles peuvent aussi compter sur d’autres leviers d’optimisation.
Baisse de la fréquence des passages, du temps imparti, du taux horaire… Les prestations de nettoyage ont été largement rationalisées ces dix dernières années, permettant dans certains cas aux entreprises de réduire leurs coûts de moitié. Il faut dire qu’elles représentent un poste de dépenses non négligeable. «La propreté et la sécurité sont régulièrement les deux postes de dépenses les plus élevés du budget de fonctionnement des entreprises du secteur tertiaire, relève Pascal Witry, manager du pôle facility management chez Ayming.
Un système de malus
Si les marges de négociation avec ces fournisseurs de services sont dorénavant assez faibles, du fait des fortes baisses passées, d’autres leviers d’économies existent cependant. En effet, un cahier des charges bien établi en amont peut permettre d’optimiser ses coûts.
«Il faut définir le juste niveau de service, conseille Antoine Choukroun, senior manager chez Wavestone. Par exemple, a-t-on besoin de nettoyer les surfaces vitrées quotidiennement si celles-ci ne sont pas en contact avec le public ?» Un contenu des contrats à anticiper d’autant plus en amont que ceux-ci peuvent être associés à un système de malus. «Les entreprises peuvent exiger des actions correctives et pénalités si elles remarquent qu’un objectif n’a pas été atteint, indique Antoine Choukroun. Celles-ci peuvent être financières (réduction sur la facture), ou non financières (prestations de ménage supplémentaires spécifiques non tarifées, etc.).» De plus, le prix des...