Puma a mis en place cette année un programme d’affacturage inversé original. Ce dernier permet en effet aux fournisseurs du groupe de faire préfinancer leurs créances commerciales à un coût variant en fonction de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.
Après notamment EDF et Engie, c’est au tour de Puma de mettre en place un programme d’affacturage inversé (reverse factoring). L’entreprise allemande membre du groupe Kering, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 3,4 milliards d’euros en 2015, permet depuis avril dernier à ses fournisseurs de faire préfinancer leurs créances commerciales par un factor. «Il leur suffit de se connecter à notre plateforme Internet, développée par la société GT Nexus, pour trouver l’ensemble des factures qu’ils nous ont adressées et, après leur traitement par nos équipes, déclencher leur préfinancement en quelques clics», explique Franck Waechter, senior head of group treasury & insurance chez Puma.
Ainsi, les fournisseurs du groupe reçoivent généralement des liquidités en moins d’une semaine, ce qui leur permet d’améliorer leur besoin en fonds de roulement, tandis que l’équipementier sportif continue pour sa part de régler ses factures à 60 jours en moyenne. Des versements effectués auprès de BNP Paribas et de l’International Finance Corporation (IFC), membre du groupe de la Banque mondiale.«Nous avons choisi de recourir à ces deux partenaires afin de couvrir à la fois les sociétés basées dans des pays fortement bancarisés et celles présentes dans des zones géographiques où les infrastructures financières sont moins développées (Bangladesh, Pakistan, etc.), souligne Franck Waechter. En outre, l’IFC nous a accompagnés dans la conception du projet.»
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Autre intérêt pour les fournisseurs, ce programme...