Euler Hermes publie son indice de complexité du recouvrement, qui vise à aiguiller les entreprises dans le choix de leurs destinations d’export. Dans le cadre d’une relation commerciale internationale, dans quel pays un exportateur a-t-il les meilleures chances de récupérer une créance impayée ?
Parce que les comportements de paiement et les cadres légaux relatifs aux impayés diffèrent selon les pays, le recouvrement de créances peut s’avérer plus ou moins complexe pour une entreprise commerçant avec un partenaire étranger. C’est pourquoi Euler Hermes a analysé les modalités de recouvrement dans 50 pays, au travers de trois facteurs : les pratiques locales de paiement, l’efficacité des procédures de recouvrement avant insolvabilité du débiteur, et l’existence d’un dispositif efficace de procédures collectives.
«En résulte une note comprise entre 0 et 100 (0 étant le moins complexe, 100 étant le plus complexe) qui donne une vision de la complexité du recouvrement dans un pays donné. A l’échelle mondiale, le recouvrement de créances impayées s’avère particulièrement difficile, avec un indice moyen qui s’élève à 51», détaille Maxime Lemerle, responsable des études défaillances et sectorielles chez Euler Hermes, en charge de cette étude.
L’Europe de l’Ouest simplifie la vie des créanciers
Malgré cette complexité généralisée, de réelles disparités sont à noter. L’Europe occidentale fait en ce sens figure de bon élève, et simplifie la vie des entreprises souhaitant récupérer les sommes qui leur sont dues. Sur les 16 pays européens cités par l’étude, 14 figurent parmi les pays où le recouvrement est le moins complexe à l’échelle mondiale. La Suède (30), l’Allemagne (30) et l’Irlande (31) occupent le podium des pays où le recouvrement est le moins complexe.
«En matière de délais de paiement, le comportement des entreprises...