Le groupe Delachaux vient d’annoncer son intention de revenir en Bourse d’ici la fin de l’année, sept ans après sa sortie de la cote. Une caractéristique certes originale mais qui, selon les banquiers actions, n’a qu’une incidence limitée, voire nulle, sur le processus de cotation.
C’est un «come-back» qui se dessine. Mi-avril, le groupe Delachaux a officialisé son projet de s’introduire en bourse d’ici la fin de l’année. Pour les investisseurs actions, ce nom n’est pas totalement inconnu. En effet, la société d’ingénierie et de mécanique (841 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017) avait déjà intégré la cote en 1985, avant d’en sortir en 2011 à la suite de l’entrée à son capital du fonds CVC Capital Partners. Une telle situation n’est pas inédite. Au cours des dernières années, plusieurs sociétés françaises ont également fait leur retour en bourse, à l’instar de Legrand, Rexel, la Fnac (devenue Fnac-Darty), Coface ou encore Elior. Et Delachaux pourrait inspirer d’autres émetteurs. Bien qu’ayant échoué il y a plusieurs mois dans leur tentative d’IPO, Alain Afflelou et Oberthur Technologies, anciennement cotés, pourraient en effet retenter leur chance dans les prochains mois.
L’expérience du management appréciée
Selon plusieurs banquiers actions, l’annonce de Delachaux a été accueillie positivement par leurs clients investisseurs, toujours en quête de nouveaux dossiers. Mais dans le cadre d’une réintroduction, «nouveau» est-il un qualificatif adapté ? De l’avis des spécialistes, de telles opérations ne sont pas tout à fait comme les autres. Elément positif pour les équipes financières de Delachaux, l’existence pour un candidat d’un passé boursier peut constituer un atout non négligeable. «Le fait que l’entreprise soit connue de certains investisseurs tend indéniablement à simplifier...