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Juin 2016

Risques et stratégies gagnantes pour les exportateurs français en 2016-2017

Publié le 24 juin 2016 à 15h11

Dans un contexte marqué par la faible croissance des économies émergentes, la volatilité des changes et la persistance du risque politique, le développement à l’export peut sembler de plus en plus risqué pour les entreprises françaises. Mais une entreprise peut-elle encore se développer sans penser export ? Le potentiel de débouchés reste considérable, et les entreprises françaises ont vraiment leur carte à jouer. Panorama des destinations à potentiel, des risques et opportunités pour les exportateurs français en 2016-2017. Tour d’horizon des bonnes pratiques à mettre en place pour une protection optimale contre le risque d’impayés.

44 milliards d’euros de plus à l’export pour les entreprises françaises d’ici 2017

En France, 2016 marque une dichotomie entre une demande intérieure qui ne cesse de s’améliorer (l’investissement soutiendra la croissance pour la première fois depuis 2011), et une demande extérieure qui marque le pas. La France va mieux, sa compétitivité se redresse, mais l’export rapporte moins : la baisse du prix des matières premières s’est diffusée à tous les autres biens et la dépréciation des devises émergentes a renforcé cet effet prix négatif. En conséquence, le déficit commercial devrait se creuser pour s’établir à – 55 milliards d’euros cette année, et les exportations françaises ne devraient croître que de 10 milliards d’euros en 2016, une croissance quasiment trois fois inférieure à celle de 2015 (27 milliards d’euros).

Ce surplus de demande proviendra majoritairement d’Allemagne (+ 2,7 milliards d’euros), d’Espagne (+ 1,5 milliard) et des Etats-Unis (+ 1 milliard). 2016 devrait marquer un fort recentrage des exportations françaises vers la zone euro : plus des deux-tiers de la croissance des exportations françaises en proviendront (Allemagne, Espagne, Belgique, Italie et Pays-Bas en tête). Certains secteurs bénéficieront plus directement de cette nouvelle demande : les biens d’équipement (+ 3,1 milliards), la chimie (+ 1,9 milliard) et l’automobile (+ 1,9 milliard).

Mais la faible croissance en valeur des exportations françaises en 2016 semble n’être qu’une parenthèse. Avec un commerce mondial en hausse de + 3,4 % en volume en 2017 et la fin du choc pétrole, les...

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