Afin de financer la plus grosse acquisition de son histoire, Seb a opté pour un montage alliant plusieurs instruments financiers, ce qui lui a permis d’obtenir un coût de financement record.
Seb n’a pas traîné. Alors que le spécialiste des produits électroménagers a finalisé le 30 novembre dernier l’acquisition pour 1,7 milliard d’euros du groupe allemand WMH, annoncée six mois plus tôt, il a bouclé le refinancement du prêt-relais mis en place pour l’occasion le… 12 décembre ! «Même si nous ne faisions face à aucune urgence compte tenu de la maturité de notre crédit-relais, de douze mois auxquels s’ajoutaient deux périodes d’extension de six mois chacune, nous souhaitions aller vite afin d’une part de profiter des excellentes conditions de marché, d’autre part de pérenniser le financement lié au rachat de WMF», indique Vincent Leonard, directeur général adjoint en charge des finances de Seb.
L’entrée de Bank of China dans le pool bancaire
Plusieurs critères ont motivé le choix des outils retenus. «Nous voulions à la fois que ceux-ci nous offrent de la souplesse en termes de gestion de la dette, contribuent au maintien de la diversification de nos sources de financement et nous permettent de lisser notre échéancier», poursuit Vincent Leonard. Disposant d’un programme de NEU CP (ex-billets de trésorerie) de 600 millions d’euros, la société a d’abord voulu en relever la taille, pour la porter à 1 milliard. «Via ce dispositif, nous pouvons en effet émettre quand nous le désirons, et surtout nous empruntons actuellement à taux négatif sur des durées allant jusqu’à un an.» Un tel programme nécessitant de détenir un crédit bancaire de back-up au cas où les tirages ne seraient pas souscrits par des investisseurs, Seb a...