Le groupe français, spécialiste du traitement des déchets ménagers et industriels, a récemment renouvelé sa structure d’endettement en combinant un Euro-PP d’envergure et des lignes bancaires indexées à des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
Après une année 2017 marquée par plusieurs opérations de croissance externe, Séché Environnement vient de procéder au refinancement de sa dette, de 412 millions d’euros à la clôture du précédent exercice. Pour ce faire, le spécialiste français du traitement des déchets ménagers et industriels, qui a réalisé 511 millions d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier, a combiné plusieurs instruments obligataires et bancaires. «Notre décision a été fortement motivée par le contexte de marché actuel, caractérisé par des liquidités abondantes et des taux d’intérêt bas», indique Baptiste Janiaud, directeur administratif et financier du groupe.
L’entreprise a d’abord émis l’un des placements privés de type Euro-PP les plus importants du premier semestre, son troisième, d’un montant de 150 millions d’euros et d’une maturité de sept ans. Composé à près de 90 % d’une souche obligataire et pour le solde d’une partie bancaire, il est assorti d’un coupon de 3,25 %. Des conditions jugées «très favorables» par l’industriel, qui avait étudié l’option d’une émission obligataire publique, avant de l’écarter car trop coûteuse. «Les frais de notation, de publicité et de conseil, ainsi que la prime réclamée par les investisseurs obligataires faisait ressortir un différentiel d’au moins 100 points de base avec le placement privé», détaille le responsable financier.
Hausse de la maturité globale
En parallèle, Séché Environnement a négocié, sous forme d’un club deal, un nouveau contrat de crédit. Ce dernier se compose d’un emprunt...