Où en sont les entreprises dans la lutte contre la fraude aux virements ?
Toutes les directions financières devraient s’emparer du sujet de la lutte contre la fraude aux virements. Les chiffres montrent en effet que pour toute entreprise qui n’a pas encore fait l’objet d’une tentative de fraude, ce n’est qu’une question de temps. Bien qu’un important travail de pédagogie reste à faire en France sur le sujet, nous constatons néanmoins une nette amélioration de la sensibilité des entreprises au risque de fraude.
Une tendance portée par la massification et la complexification des attaques, ainsi que par la présence depuis plusieurs années de solutions logicielles. La sécurisation de ce risque passe aussi par la digitalisation de processus de contrôles manuels qui est d’autant plus d’actualité qu’elle répond aussi bien à des enjeux de sécurité que de productivité. Sur ce point, une solution comme Trustpair permet de diviser par trois le temps passé sur des contrôles manuels en multipliant d’autant le nombre de contrôles effectués.
Comment ce risque est-il appréhendé dans les entreprises ?
Les projets liés à la gestion du risque de fraude aux paiements sont désormais davantage poussés par la direction générale qui s’inquiète des impacts financiers et médiatiques que peut impliquer une fraude importante. Cela se traduit par des projets gérés de manière plus globale avec toutes les parties prenantes de la chaîne Procure to Pay ainsi que la DSI. Cette approche est d’autant plus importante que la pluralité de type fraude aux virements rend nécessaire la sécurisation du processus dans sa globalité et non pas uniquement en un seul point.
Le marché est également arrivé à maturité ?
Bien que le taux d’équipements des entreprises reste faible (environ 37 %), le taux de notoriété des solutions de contrôles des coordonnées bancaires dépasse les 87 %. Un chiffre qui illustre la nécessité de poursuivre le travail de pédagogie, mais également l’arrivée à maturité de ces solutions. Gage de cette maturité, les projets des entreprises qui embarquent la solution Trustpair sont également montés avec des grands noms de la place tels que le cabinet de conseil Accenture ou encore l’éditeur SAP et prescrits par les plus grandes banques de la place telles que Société Générale et Natixis.
Aujourd’hui, la question ne porte donc plus sur la nécessité de mener un projet mais plutôt sur son ampleur et sa priorité au regard des autres projets à mener au sein des directions financières.