En France, l’évolution du DSO est globalement positive. Néanmoins, quelques disparités subsistent, à l’échelle sectorielle, mais aussi de manière plus générale. En effet, selon le ministère de l’Economie, si le délai de paiement ne doit légalement pas excéder 60 jours, cette échéance est dépassée dans 30 % des relations commerciales. Un retard de paiement pèse sur le besoin en fonds de roulement (BFR) des entreprises, mais un impayé a des conséquences réellement impactantes pour les marges. C’est pourquoi il est important d’adopter la bonne attitude à l’apparition d’un retard de paiement. Définition, en trois conseils, de la stratégie à adopter pour améliorer le recouvrement des créances impayées.
Réagir au plus vite face à un retard de paiement
Le recouvrement de créances impayées est une course contre la montre, et la rapidité d’intervention est la clé pour maximiser ses chances de réussite. Il est essentiel de détecter rapidement le retard de paiement, pour agir au plus vite une fois l’impayé constaté. Lorsque l’échéance de paiement fixée contractuellement est dépassée, la première réaction doit être d’adresser une première relance au client par e-mail. Après plusieurs jours sans réponse, elle peut être suivie d’une relance téléphonique, avant de procéder à une relance par courrier. Ces premiers réflexes suffisent à obtenir satisfaction auprès d’un client dont le retard de paiement résulte d’un défaut d’organisation. Si les relances restent toutefois sans réponse, il convient d’expédier une mise en demeure par courrier...