Deux nouvelles entreprises, Antin et Exclusive Networks, viennent d’annoncer leur projet de cotation sur Euronext Paris d’ici la fin de l’année. Le contexte actuel est-il particulièrement porteur pour les IPO ?
En effet, car les niveaux de volatilité sont relativement bas en Europe comme aux Etats-Unis. Après avoir baissé continuellement au cours des douze derniers mois, le V2X sur l’Eurostoxx, indice de référence de la volatilité en Europe, se situe aujourd’hui à 19 %, soit 6 points en dessous de son niveau de fin 2020. Face à l’afflux de dossiers, en Europe plus particulièrement, les gérants se montrent néanmoins sélectifs et font montre d’une forte sensibilité à la valorisation des nouveaux entrants.
Qu’en est-il des augmentations de capital, des cessions de blocs et des émissions d’obligations convertibles, les trois autres compartiments du marché actions français ?
Les premières se portent très bien en raison, notamment, de l’excellente tenue du marché des fusions-acquisitions, lui-même soutenu par la reprise économique, de grands mouvements de concentration dans certains secteurs et par la persistance de taux d’intérêt faibles. Beaucoup d’entreprises ont recours aujourd’hui à des émissions d’actions nouvelles pour financer des opérations de croissance externe. Faurecia, par exemple, vient d’annoncer le rachat pour 6,7 milliards d’euros de son concurrent allemand Hella, opération qui devrait être partiellement refinancée grâce à une augmentation de capital publique de 800 millions d’euros.
Les cessions de blocs d’actions sont tirées quant à elles par la progression des indices et l’augmentation continue des valorisations dans la plupart des...
