Meero vient de lever 205 millions d’euros, réalisant par là même l’un des tours de table les plus importants de l’histoire de la French Tech. Quel est votre objectif ?
Meero met en relation des clients corporate souhaitant passer commande de photoreportages et des photographes. L’entreprise réalise, grâce à des algorithmes, de la retouche instantanée permettant de calibrer les clichés en fonction des attentes du client. Elle fournit par ailleurs un certain nombre de services administratifs, informatiques et pédagogiques aux photographes référencés pour simplifier la gestion de leur activité.
Les fonds levés lors de notre dernier tour de table seront alloués pour moitié à l’optimisation de nos solutions technologiques ainsi qu’au développement de nouveaux services à l’usage de notre communauté de photographes. Forts de ces ressources, nous prendrons pied prochainement dans de nouveaux secteurs, après ceux de l’immobilier, de l’hôtellerie et du fooding, et ouvrirons nos prestations aux particuliers. Nous prévoyons de faire passer de 600 à 1 200 collaborateurs la taille de nos équipes d’ici à la fin de l’année, et de conforter notre présence internationale grâce à l’aggrandissement de nos bureaux aux Etats-Unis, en Inde et au Japon. Enfin, certains de nos outils de retouche photographique seront bientôt disponibles sous forme de licences.
Cette levée de fonds particulièrement ambitieuse a-t-elle été difficile à mettre en œuvre ?
Depuis sa création, en 2016, Meero a adopté un rythme de croissance très soutenu et maintient aujourd’hui encore cette cadence. Celle-ci requiert des niveaux d’investissement en ressources humaines et technologiques très élevés. Les investisseurs l’ont compris et, pour cette raison, n’hésitent pas à nous accompagner en dépit de cette charge d’investissement très importante.