Conscients du potentiel qui existe sur le marché des outils de prévision de trésorerie, fintechs et éditeurs modernisent leurs solutions pour améliorer leur précision, mais aussi pour simplifier leur utilisation par les entreprises.

59 % des entreprises utilisent encore Excel pour leurs prévisions de trésorerie selon la dernière étude sur l’utilisation des logiciels menée par l’Association française des trésoriers d’entreprise (AFTE). Conscientes des marges d’optimisation en la matière, certaines fintechs cherchent donc à se positionner sur ce segment afin d’offrir aux directions financières une alternative satisfaisante. C’est le cas notamment de CashLab, fondée par deux amis d’enfance et dirigée aujourd’hui par Laurent Marcellin, ancien auditeur et directeur financier de PME. «Nous avons voulu créer un outil permettant de modéliser simplement les prévisions de trésorerie long terme car nous utilisions dans nos fonctions des modèles Excel complexes et difficiles à mettre à jour», explique-t-il.
Au fait de ces carences, certains éditeurs essaient d’innover en s’appuyant sur les nouvelles technologies. C’est par exemple le cas de Tagetik avec son outil de gestion de trésorerie fondé sur le Cloud. «Ce module est intégré à notre solution de gestion financière qui récupère directement les informations en provenance de l’outil comptable de la société, indique Laurence Yvon, sa directrice des opérations en France. Tous les ans, nous le faisons évoluer et nos clients ont seulement à effectuer une mise à jour de l’outil pour bénéficier de cette évolution.»
Des outils plus complets
D’un point de vue technique, ces outils visent à proposer un service plus riche. «Notre outil permet de transposer simplement les flux du budget d’exploitation...