Depuis son lancement en 2018, le Franklin Templeton Social Infrastructure Fund1 fait de l’impact social et environnemental l’un de ses objectifs majeurs, au même titre que le rendement financier. Comment cet aspect de l’investissement est-il intégré dans la gestion du fonds ? Le point avec Raymond Jacobs, managing director de l’équipe Franklin Real Asset Advisors (FRAA).

Les objectifs en termes d’impact sont-ils définis en amont, en même temps que les retours sur investissements ciblés ?
C’est effectivement le cas. Notre volonté est que les considérations d’investissement et d’impact soient alignées à chaque étape.
Chaque actif fait l’objet d’une due diligence d’impact, aboutissant à un rapport d’évaluation dédié. Du point de vue de l’impact, notre stratégie cherche à améliorer la qualité des actifs d’infrastructures sociales tout en réduisant leur empreinte carbone, ce qui permet à la fois de combler le manque de services sociaux de qualité constaté à travers l’Europe (avec un impact positif pour les communautés) et de lutter contre le changement climatique (avec un impact positif pour l’environnement).
Seuls les investissements proposés qui répondent à notre double objectif de rendement financier et d’impact sont pris en considération, ce qui permet de créer de l’efficacité dans l’allocation du capital. Il est important de souligner que notre stratégie d’infrastructures sociales vise à fournir des rendements du marché ajustés du risque similaires à ceux des stratégies sans impact de l’immobilier « core ». Cette approche de l’investissement d’impact est appelée « finance first » parce que nous avons une responsabilité fiduciaire envers nos clients, qui consiste à maximiser les rendements ajustés du risque. Nous croyons fermement que le fait de mettre l’accent sur l’impact peut générer des rendements très attractifs pour les investisseurs, car les améliorations en matière environnementale et de services sociaux générées par les actifs créent de la valeur à court et à long terme, ce qui se traduit par une valeur plus élevée de ces actifs et par des dépenses d’exploitation plus faibles.
Précisons par ailleurs que nous avons signé les « principes opérationnels pour la gestion de l’impact », qui définissent les caractéristiques essentielles pour un processus de gestion d’impact robuste.