L’investissement greenfield dans de complexes projets d’infrastructures d’énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse…) offre un potentiel particulier en France, troisième pays par la longueur de ses côtes maritimes en Europe, derrière le Danemark et la Norvège. C’est du moins la conviction de Copenhagen Infrastructure Partners (CIP), asset manager filiale du groupe industriel Copenhagen Offshore Partners, spécialiste de la construction d’éoliennes offshore.
Avec l’aide de son third party marketer (TPM) en France, la Compagnie Financière Jacques Cœur, CIP espère ainsi lever des fonds auprès d’institutionnels français, ce qui permettra de renforcer le poids de ceux-ci dans sa clientèle, composée aujourd’hui majoritairement d’investisseurs d’Europe du Nord, des Etats-Unis et d’Asie. « Lors de la dernière levée de fonds de 8 milliards d’euros, 400 millions ont été investis par des institutionnels français », précise Pascal Dumont, directeur général adjoint de la Compagnie Financière Jacques Cœur.
Le cinquième millésime du fonds amiral de CIP, classé article 9 selon la réglementation européenne SFDR, vise un TRI net de 10 % sur une durée de vie de quinze ans. « Son lancement se poursuivra jusqu’à mi-2024 et un objectif de 12-15 milliards d’euros est visé, dont environ 600 millions en France », indique Pascal Dumont. En seulement dix ans d’existence, CIP gère aujourd’hui dix fonds représentant un encours de 19 milliards d’euros, avec pour objectif d’atteindre 100 milliards d’euros d’investissements à l’horizon 2030.