Pour Jean-Louis Scandella, Directeur des gestions actions chez Barings et gérant du Baring Global Emerging Markets Fund, la sélection de valeurs crée le succès.
Quelles inflexions avez-vous apportées à la gestion du Baring Global Emerging Markets Fund ?
Depuis un an et demi, nous avons apporté trois inflexions à la gestion du Baring Global Emerging Markets Fund. Tout d’abord, nous lui avons insufflé plus de conviction en concentrant le portefeuille sur une quarantaine de positions, contre 120 précédemment. Ensuite, nous avons affirmé le profil qualité de la croissance au sein de notre philosophie GARP. La qualité n’est pas seulement l’expression d’un bilan sain, elle est aussi le fruit d’une franchise, d’un business model solide et de la qualité du management. Nous investissons dans de la croissance visible et soutenable. Enfin, nous travaillons sur une valorisation à horizon cinq ans, seule méthode pour révéler une croissance non reconnue par le marché.
Quels thèmes vous semblent les plus porteurs pour les mois à venir ?
Je ne mets pas de thème en avant car mon portefeuille résulte uniquement de la sélection de sociétés. Cependant des caractéristiques ressortent. Tout d’abord, je continue à investir dans les sociétés liées au développement de la classe moyenne dans les pays émergents, d’où des positions sur le secteur agroalimentaire, les supermarchés, ou l’assurance-vie pour environ 50 % du portefeuille. Viennent ensuite des sociétés spécialisées dans l’amélioration des infrastructures pour 25 %. Le fonds possède ainsi des participations dans les aéroports (Thaïlande), dans les ports (Dubaï) et des autoroutes à péage autour de Mexico. A côté de ces investissements assez fondamentaux dans l’histoire des pays émergents, je m’intéresse de plus en plus aux entreprises qui se développent dans le...
