"La manière dont les entreprises ont traité leurs collaborateurs dans ce contexte affectera la réputation des des entreprises à long terme, tant positivement que négativement."

Au cours de l’année 2020, avez-vous observé un changement d’intérêt de la part des investisseurs en matière d’ESG ? Ceux-ci semblent se tourner désormais davantage vers les problématiques sociétales et liées à la gouvernance que vers les sujets environnementaux.
Parfaitement. La pertinence des considérations ESG a été renforcée au cours de la pandémie. Immédiatement, l’accent a été mis sur la composante sociale. La manière dont les entreprises ont traité leurs collaborateurs dans ce contexte affectera la réputation des entreprises à long terme, tant positivement que négativement. Nous avons suivi de près les mesures mises en œuvre, en particulier sur le plan social.
Au sein de notre portefeuille, les sociétés du secteur de la santé ont travaillé avec les gouvernements pour étendre l’accès aux diagnostics, développer des tests et des traitements potentiels de la Covid. Dans les technologies de l’information, nous avons assisté à une véritable accélération numérique. Ces acteurs fournissent des outils essentiels qui aident les entreprises et la société en général à demeurer résilientes. Dans les biens de consommation de base, les grandes marques ont reconnu la nécessité de passer d’une stratégie marketing à une stratégie centrée sur le consommateur et ses besoins. Du fait de la résilience de leurs activités, les sociétés dans notre portefeuille n’ont généralement pas eu à mettre en place des plans de licenciement pendant la pandémie.
Ces constats nous amènent à la question de la...