« La finance à impact est une stratégie d’investissement ou de financement qui vise à accélérer la transformation juste et durable de l’économie réelle, en apportant une preuve de ses effets bénéfiques. » Telle est la définition de la finance à impact, établie par le groupe de Place lancé par les ministres Bruno Le Maire et Olivia Grégoire et animé par Finance for Tomorrow, branche de Paris Europlace, à l’issue de six mois de travaux. Celle-ci se veut adaptée à tous types de produits financiers et de classes d’actifs, de l’investissement dans le coté ou le non-coté, aux financements et prêts bancaires. Son cœur est la « transformation juste et durable » de l’économie réelle, rappellent les auteurs du rapport ayant servi à son élaboration.
Le groupe de travail dédié à la définition de la finance à impact s’est lui-même appuyé sur les travaux préalables de FAIR (ex-iiLab), association connue pour son label de référence, du Forum pour l’investissement responsable (FIR) et de France Invest.
Cohérence avec les réglementations européennes
Le groupe de travail a tenu à différencier la notion de finance responsable, qui se concentre sur les processus et la gestion des risques, de celle de finance à impact, qui s’appuie sur trois piliers définis par France Invest et le FIR : l’intentionnalité, qui correspond à la volonté de l’acteur financier et de l’entreprise financée de contribuer à générer un bénéfice social ou environnemental, l’additionnalité, qui permet aux bénéficiaires des financements d’accroître eux-mêmes l’impact généré par leurs activités, et la mesure, qui renvoie à l’évaluation des effets environnementaux et sociaux dans l’économie réelle.