Les fonds de droits français ont bénéficié de 10 milliards d’euros de collecte. Les investisseurs ont alloué aux fonds haut rendement et aux stratégies long/short actions.
La fin d’année a placé les investisseurs dans une position d’attente. Le mois de novembre s’est achevé sur la perspective d’une augmentation du QE dans la zone euro, annoncée début décembre avant la réunion de la Fed qui devrait, quant à elle, ouvrir la voie à une normalisation de la politique monétaire américaine. Dans la zone euro, l’annonce de Mario Draghi d’un allongement de six mois du QE (septembre 2016 à mars 2017) a déçu les marchés, qui tablaient plutôt sur une hausse des montants et un élargissement des actifs à racheter. Aux Etats-Unis, la fin d’année a été rythmée par les publications macroéconomiques confirmant la robustesse de la croissance. Le consensus anticipe néanmoins une remontée graduelle des taux afin d’éviter de mettre en péril l’économie américaine ou de provoquer des réactions trop brutales sur les marchés internationaux.
Dans cet environnement attentiste, le marché des fonds de droit français s’est plutôt bien comporté en novembre. Grâce aux performances des différentes classes d’actifs, l’encours a gagné 9,2 milliards d’euros. Même si la tendance s’est inversée sur les fonds actions après cinq mois de flux positifs, la collecte a atteint 10 milliards d’euros. Les fonds de la catégorie trésorerie, autrement dit les fonds les plus longs du segment, ont attiré l’essentiel des flux. Les souscriptions sur les fonds de catégorie court terme se sont limités à 1,2 milliard d’euros.
Performance et collecte ont profité aux fonds obligataires. Le mois de...