Premium

Dettes souveraines

Les institutionnels cherchent à se prémunir contre la volatilité sur les dettes souveraines

Publié le 3 juillet 2015 à 16h30    Mis à jour le 3 juillet 2015 à 17h46

Sandra Sebag

Depuis le mois d’avril, les dettes souveraines ont connu plusieurs épisodes de forte volatilité, notamment lors d’une mauvaise adjudication d’une émission de dettes allemandes, puis en raison de la crise grecque. Si initialement, les institutionnels ont adopté une attitude attentiste, ils cherchent maintenant à réduire le risque de leur portefeuille.

L’annonce surprise de l’organisation d’un référendum par le Premier ministre grec Alexis Tsipras le 27 juin dernier, rompant ainsi les négociations en cours avec la Troïka, a encore accentué la volatilité sur les taux des obligations souveraines. Depuis le mois d’avril en effet, ces derniers ont connu de nombreux pics de volatilité. L’augmentation des taux a même été tellement brutale sur les dettes cœur de la zone euro et surtout tellement inattendue que certains observateurs ont même commencé à évoquer un krach obligataire. L’élément déclencheur de la première correction au mois d’avril a été la mauvaise adjudication d’une émission de dettes allemandes sur des titres à cinq ans, l’offre ayant été largement inférieure à la demande.

Ce manque d’entrain des investisseurs pour la dette allemande, compte tenu des niveaux de taux atteints, a incité les hedge funds à déboucler leurs positions de façon massive sur les dettes cœur de la zone euro, enclenchant un mouvement de hausse des taux. Les fonds d’allocation ou diversifiés qui représentent une part de plus en plus importante du marché de la gestion leur ont emboîté le pas. «Ils ont revu leur allocation et ont cédé des obligations souveraines afin soit d’augmenter leur exposition aux actions, soit d’accroître leurs réserves en cash se mettant ainsi en position d’attente», indique Axel Botte, stratégiste obligataire de Natixis Asset Management.

Ces transactions ont conduit à une correction technique. Celle-ci a été d’autant plus...

A lire aussi

DOSSIER SPÉCIAL

Les 10 sociétés de gestion à suivre

Outre la sélection des 50 sociétés de gestion qui comptent, l’examen des questionnaires reçus cette…

Catherine Rekik FUNDS 27/05/2024

PAROLE D’EXPERT

Investissement durable : l'heure de la convergence

En 2021, Société Générale Securities Services (SGSS) a mené une enquête auprès d’acteurs clés de la…

Société Générale Securities Services (SGSS) FUNDS 27/05/2024

PAROLE D’EXPERT

Premium Private assets : 2024, l’année du PER ?

La France fait partie des pays où le taux d’épargne est le plus élevé, 15 % en moyenne depuis 2000…

Willkie Farr & Gallagher LL FUNDS 27/05/2024

Dossier spécial

Les 50 sociétés de gestion qui comptent - Sélection 2023

Chaque année, Option Finance et Funds Magazine, en partenariat avec Deloitte, sélectionnent 50…

Dossier réalisé par les rédactions d’Option Finance et de Funds Magazine OPTION FINANCE 02/05/2023

L'info asset en continu

Chargement en cours...

Nominations

Voir plus

Dans la même rubrique

Abonnés Les gérants misent sur la relance de la titrisation européenne

Les fonds de titrisation connaissent un nouvel essor en Europe. Ils sont portés par un volume...

Les ETF sont devenus incontournables pour la clientèle institutionnelle

Collecte 2024, perspectives 2025, transformation des ETF ESG, différences entre les marchés...

« La dette privée d’Arkéa Asset Management intègre les critères ESG pour délivrer une performance globale. »

Arkéa Asset Management, qui regroupe désormais les différentes expertises du groupe Crédit Mutuel...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…