Notre fonds long short avec un biais long cumule deux moteurs de performance : le bêta du marché et l’alpha du gérant ou sa capacité à battre son indice de référence.
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Quelles sont les tendances en matière de collecte sur les fonds actions long short ?
L’année 2015 et le premier trimestre 2016 ont été marqués par une forte accélération de la collecte sur cette classe d’actifs. Après plusieurs années d’hésitation, il semblerait que les institutionnels comme la clientèle privée aient finalement identifié l’apport de ces fonds dans un univers où le rendement dans l’obligataire se fait rare et où la volatilité élevée des marchés actions inquiète. Les chiffres illustrent bien cet intérêt croissant : l’encours des 10 premiers fonds de cette catégorie a pratiquement doublé sur les 18 derniers mois (données Amplegest à partir de Bloomberg). L’évolution la plus notable au sein des long short est à notre avis l’intérêt de plus en plus marqué pour les fonds avec un biais directionnel que l’on oppose souvent aux fonds long short market neutral.
Pourquoi avez-vous choisi de gérer un fonds long short avec un biais long ?
La plupart des études académiques mettent en évidence que sur le long terme, les marchés actions affichent une progression moyenne annuelle proche de 6 %. Ainsi que le souligne l’AMF, le temps «permet (…) de profiter de la tendance de long terme de hausse des marchés d’actions (…)». Dans cette optique, un fonds long short avec un biais long présente le grand avantage d’avoir deux moteurs de performance : du bêta (qui correspond à son exposition nette) et de l’alpha, au lieu d’un seul pour les fonds market neutral (l’alpha). Sur la durée, nous constatons que les fonds long short à biais long sont finalement souvent plus agiles que les fonds market neutral et réussissent à générer une asymétrie de...