En raison de ses récentes difficultés financières, Arc International s’est vu fermer l’accès au financement bancaire. Le groupe vient donc d’opter pour la cession-bail, une solution qui lui a permis de lever 35 millions d’euros.
Après deux années de restructuration impliquant des suppressions de postes, la cession d’une activité et un abandon partiel de sa dette, le verrier Arc International (849 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015) renoue avec les projets de croissance. «Arc International investit massivement pour renouveler sa gamme de produits, innover, améliorer la productivité de ses usines et augmenter ses capacités de production depuis son rachat par le fonds d’investissement américain Peaked Hill Partners (PHP),explique Cédric Aymard, directeur général du groupe d’Arc International, en charge des finances, et membre du consortium de reprise. Alors qu’en 2014 et début d’année 2015, le site français d’Arques tournait à 80 % de ses capacités de production, il est saturé depuis janvier 2016, tandis que les volumes de vente ont augmenté de plus de 20 %.»
Afin de faire face à ce rebond d’activité, Arc International s’est donc mis en quête de financements dès l’été dernier pour moderniser son outil industriel et augmenter ses capacités de production.«Compte tenu de l’abandon de créances de l’ordre de 80 % obtenu au moment de la reprise auprès du pool de banques historique du groupe qui comprenait la quasi-totalité des groupes bancaires français, nous n’étions plus éligibles au financement bancaire en France, relève Cédric Aymard. C’est pourquoi nous nous sommes notamment tournés vers la cession-bail, une première pour le groupe.» Chetwode, spécialisé dans le financement industriel, a...