Grâce à une émission obligataire de 600 millions d’euros à 15 ans et au rachat de 348,7 millions d’euros d’obligations antérieures, Klépierre est parvenu à réduire ses frais financiers tout en allongeant la maturité moyenne de sa dette.
Klépierre poursuit sa démarche d’optimisation de sa dette. Après avoir refinancé en début d’année une partie de cette dernière, qui représentait 8,9 milliards d’euros à fin décembre 2015, par le biais d’une émission obligataire de 500 millions d’euros, la foncière (1,295 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2015) a mené fin septembre deux nouvelles opérations.
D’une part, elle a placé 600 millions d’euros d’obligations et d’autre part, elle a racheté 348,7 millions d’euros de souches existantes. «Notre objectif était de profiter des conditions de marché actuelles, caractérisées notamment par la faiblesse des taux et des spreads, pour améliorer le coût et la maturité moyenne de notre dette, ainsi que pour préparer le remboursement de 615 millions d’euros dus en avril 2017», indique Jean-Michel Gault, directeur général délégué en charge des finances.
A ce titre, Klépierre s’est d’emblée tourné vers le marché obligataire. «Celui-ci allait en effet nous donner accès à des maturités plus étendues que celles offertes par les emprunts bancaires», poursuit Jean-Michel Gault.
Une offre sursouscrite
Alors qu’elle a nécessité un travail de préparation limité pour la direction financière (voir encadré), l’opération a suscité un fort engouement. «Nous ambitionnions de récolter 500 millions d’euros, mais la demande a atteint 1,75 milliard d’euros, ce qui nous conduit à relever notre offre à 600 millions d’euros», se réjouit le directeur général délégué. Principalement souscrite par des institutionnels,...