Option Droit & Affaires publie ses classements d’avocats spécialisés en M&A. L’occasion de faire le point sur l’évolution du marché des fusions-acquisitions depuis un an.
Le marché des fusions-acquisitions est désormais très actif en France, poussé notamment par des conditions de financement favorables. Les investisseurs étrangers, notamment nord-américains et asiatiques, ont su remporter de belles enchères dans l’Hexagone. Nos entreprises, qui avaient subi une période de «French bashing», ont ainsi retrouvé leur juste place dans la sélection des acheteurs. Le secteur de la French tech a notamment été la cible de belles batailles. Parmi les opérations remarquées ces derniers mois, le spécialiste des solutions de connectivité pour les appareils biomédicaux Capsule a été cédé au Californien Qualcomm, le concepteur de robots chirurgicaux Medtech a été vendu à l’Américain Zimmer, le pionnier des objets connectés Withings a été racheté par Nokia, et e-device, également positionné sur le marché de la santé connectée, a été repris par le Chinois Andon. D’autres secteurs ont également reçu les faveurs des étrangers. Citons bien sûr la fusion entre les acteurs du parapétrolier FMC et Technip, donnant naissance à un géant de 13 milliards de dollars de capitalisation. La France se replace donc au centre du jeu mondial. Les acquéreurs doivent toutefois intégrer plusieurs paramètres dans leurs processus.
Une condition administrative préalable
Les investissements étrangers dans certains secteurs stratégiques (dont la liste est appréciée de façon extensive) doivent en premier lieu faire l’objet d’une autorisation préalable de Bercy. D’abord circonscrite au domaine de la défense et de la sécurité,...