Le courtier indépendant Pandat propose l’ensemble des services bancaires destinés aux entreprises en distribution multimarque (placements, financements, PEE PERCO, externalisation du passif social). David Guyot, son cofondateur et associé gérant, nous explique quelles sont les tendances au sein des directions financières.
Comment évolue la gestion financière des entreprises dans un environnement de taux bas ?
De plus en plus d’entre elles recourent à nos services pour revoir leurs conditions de rémunération ou de financement. Elles gèrent toujours leur trésorerie d’exploitation en choisissant des placements liquides à moins de trois mois, qui offrent une garantie en capital. Les OPCVM monétaires, les comptes courants rémunérés et les comptes à terme répondent à ces exigences. Ces dernières années les comptes à terme sur trois ou cinq ans, pour lesquels les entreprises pouvaient sortir à tout moment avec un préavis de 32 jours, avaient beaucoup de succès, en permettant de se prémunir contre une baisse des taux.
Les banques ont commencé à facturer les dépôts des grandes entreprises. Cela a conduit ces dernières à investir massivement dans des OPCVM monétaires, dont le rendement est négatif.
Les PME-ETI cherchent des rémunérations supérieures, qui s’établissent généralement à 0,10 % sur les comptes courants, à 0,30 % à un mois sur les comptes à terme et entre 0,50 % et 0,70 % à un an sur ces comptes.
La récente remontée des taux longs modifie-t-elle les stratégies ?
Les produits de placement à taux variable, dont la rémunération évolue en fonction de la variation de l’indice sous-jacent, sont attractifs. Les contrats de capitalisation, similaires à l’assurance vie, sont également intéressants. Ces produits permettent d’investir sur les fonds euros des assureurs vie et d’obtenir une épargne garantie qui capitalise chaque année.
Côté financements, nous constatons qu’il y a encore aujourd’hui beaucoup d’opportunités sur la renégociation des lignes court terme car les taux demeurent négatifs jusqu’à un an. Les entreprises peuvent ainsi diviser par deux le coût d’une ligne de crédit avec des taux inférieurs à 1 %.
Dans certains cas, il...