Dans un contexte financier où le manque de liquidité devient problématique pour de nombreuses entreprises, le recouvrement de créances est de plus en plus perçu comme un moyen efficace pour sécuriser le poste client mais aussi pour optimiser leurs ressources financières.
Confrontés à un certain attentisme au premier semestre, les prestataires du recouvrement de créances se montrent à nouveau optimistes. Ces derniers constatent en effet que les entreprises tendent, en cette fin d’année, à leur confier davantage leurs factures. «Au premier trimestre, le rythme de notre activité a été marqué par l’impact du ralentissement économique sur les entreprises, explique Anne Williart, directrice générale d’Intrum Justitia. Directement touchées par la conjoncture, elles avaient, par effet domino, moins de factures à nous confier. Néanmoins, nous constatons que sur cette fin d’année, elles reviennent plus facilement vers nous.» Ce regain d’intérêt pour le recours aux prestations de recouvrement de créances est ressenti par la plupart des acteurs. Ainsi, Intrum Justitia, qui avait enregistré une croissance de son activité sur les recouvrements B-to-B inférieure à 3 % au premier semestre, affiche une nette amélioration de son chiffre d’affaires au troisième trimestre, en augmentation de 6 %. Depuis le début de l’année, Igrec a pour sa part enregistré une croissance de l’ordre de 5 %. «Cette progression est notamment portée par la signature de nouveaux contrats, précise Bruno Blanc-Fontenille, président d’Igrec. Même si les délais de décisions de nos prospects continuent de s’allonger, nous sommes néanmoins de plus en plus consultés ou sollicités sur des appels d’offres dont un certain nombre ...