Bien que désormais conscientes des échéances sur la mise en place de la facturation électronique, les entreprises sont encore très peu nombreuses à avoir initié leur projet en la matière. Pour les accompagner dans le choix de leurs technologies et dans leur mise en conformité, Esker s’engage à leurs côtés.
Les échéances relatives à la mise en place de la facturation électronique pour les entreprises françaises assujetties à la TVA se rapprochent. Entre 2024 et 2026, elles devront progressivement, en fonction de leur taille, être en capacité d’émettre des factures électroniques, en passant directement par le portail public de facturation (PPF) ou au travers d’un opérateur de dématérialisation (OD) ou d’une plateforme de dématérialisation partenaire (PDP). C’est néanmoins dès le 1er juillet 2024 que toutes devront être en capacité de recevoir des factures de manière dématérialisée.
Forte appréhension des entreprises face à la facturation électronique
« Une réglementation dont la mise en conformité continue néanmoins de susciter de l’appréhension du côté des entreprises », constate Thomas Honegger, directeur des opérations d’Esker France. Ainsi, près d’un tiers des DAF (31 %) craint la mise en place de cette réforme selon l’enquête Esker/OpinionWay sur « Les entreprises et l’obligation de facturation électronique » publiée le 27 février 2023. Une appréhension que les DAF expliquent de différentes manières. Ils estiment en effet que cette réglementation sera coûteuse (55 %) et complexe (53 %) à mettre en place. Des craintes auxquelles s’ajoute la problématique de la sécurité des données pour 47 % des DAF interrogés. Pour certains, l’appréhension s’explique aussi par le manque d’information : 19 % des sondés se disent mal informés sur la réglementation à venir. D’autre part, si 81 % se disent bien informés sur le sujet, 34 % estiment que le calendrier de mise en conformité est trop court. « Cette réforme soulève donc encore de nombreuses inquiétudes de la part des directions financières, poursuit Thomas Honegger. Certes, les entreprises commencent à y voir plus clair sur leurs obligations ; cependant, le calendrier des échéances demeure un véritable challenge pour nombre d’entre elles. » Malgré l’urgence de la situation, les entreprises sont ainsi encore très nombreuses à ne pas avoir recours aujourd’hui à la facturation électronique : près d’une entreprise sur quatre (23 %) échange moins d’un quart des factures au format électronique, dont 15 % n’échangent aucune facture client au format numérique. En France, 29 % des entreprises n’ont par ailleurs pas encore entamé de démarche pour se conformer à l’obligation de facturation électronique.
Les bienfaits de la réglementation sur la facturation électronique bien identifiés
Pourtant, les DAF perçoivent bien les bénéfices liés à cette réglementation. L’enquête Esker/OpinionWay révèle ainsi que 89 % d’entre eux prévoient que la facturation électronique va accélérer la transformation digitale de leur entreprise et 55 % anticipent des gains de compétitivité. Une large majorité estime également qu’elle améliorera la gestion de leur trésorerie, leur permettra de réduire leurs délais de paiement et contribuera à l’amélioration des relations avec leurs clients et fournisseurs. « Les bienfaits de la facturation électronique pourront d’ailleurs aller au-delà des seuls objectifs visés par le gouvernement en termes de gains de compétitivité, de réduction des délais de paiement ou encore de lutte contre la fraude à la TVA, précise Thomas Honegger. Dès lors que l’entreprise envisage sa mise en conformité dans le cadre d’un projet plus global d’automatisation de l’ensemble de ses processus de gestion, elle pourra piloter plus efficacement son activité. La transmission d’une facture entre l’émetteur et le récepteur et/ou le portail public de facturation (PPF) ne sera en effet qu’une “commodité”. La valeur de cette démarche reposera par exemple sur la capacité du système mis en place à réconcilier une facture avec son bon de commande ou de réception, ou encore à générer un paiement. » Une démarche dans laquelle une PDP peut accompagner les entreprises.
La valeur ajoutée des PDP
Ce sont en effet les modules complémentaires proposés par les PDP qui permettront aux entreprises de piloter le process de gestion des flux de facturation clients et/ou fournisseurs de bout en bout. « La PDP jouera d’abord un rôle central entre les entreprises (qui émettent et qui reçoivent des factures), le portail public de facturation (PPF) et l’administration fiscale dans la transmission, la réception, le traitement et la gestion des factures électroniques et des données de transaction en vertu des règles définies par la réglementation, ajoute Thomas Honegger. Mais au-delà de la transmission de ces flux d’information, elle pourra également proposer d’autres services tels que des workflows de validation, des systèmes de paiement, des interactions avec les autres acteurs de la dématérialisation (PDP), de l’archivage à valeur probante. Elle pourra également proposer des fonctionnalités additionnelles comme la gestion des processus de facturation fournisseurs ou clients, à l’instar de ce que fera la future PDP d’Esker. »
Les entreprises doivent anticiper leur mise en conformité
Face aux choix qu’elles vont devoir opérer et les échéances à respecter pour se mettre en conformité avec la réglementation, les entreprises doivent dès maintenant engager leur réflexion sur le sujet. Cette réflexion est d’autant plus importante que la facturation électronique nécessite de remettre à plat la gouvernance des données et de nettoyer et qualifier leur base de données clients et fournisseurs. « Il y a donc aujourd’hui un important travail de cartographie des données et des flux de facturation à réaliser, conclut Thomas Honegger. C’est également dès maintenant que les entreprises peuvent se poser la question du dimensionnement de leur projet et de son extension à des flux connexes à la facture. Enfin, dans le cadre de la mise en place de leur projet de facturation électronique, il est important de ne pas négliger la conduite du changement. Autant de démarches dans lesquelles Esker, en qualité d’expert de la dématérialisation depuis plusieurs décennies et acteur engagé dans la mise en place de la facturation électronique, peut accompagner les entreprises. »
Questions à…Thomas Honegger, directeur des opérations d’Esker France
Thomas Honegger développe les activités commerciales, marketing et consulting d’Esker pour cette région. Il est en charge de l’orientation et de la direction stratégique pour s’assurer qu’Esker réalise sa mission et ses objectifs, contribuant ainsi activement à la croissance d’Esker et à sa stratégie.
Esker se positionne-t-il pour devenir PDP ?
Esker accompagne les entreprises dans la digitalisation du traitement de leurs factures, que ce soit en émission ou en réception. Nous entendons à ce titre nous positionner aussi bien en qualité d’opérateur de dématérialisation (OD) que de plateforme de dématérialisation partenaire (PDP). A cet effet, nous mettons actuellement tout en œuvre pour obtenir notre immatriculation par l’administration fiscale en tant que PDP.
Dès lors, nous nous engageons à offrir une solution globale et conforme à la réglementation encadrant l’obligation de facturation électronique et d’e-reporting, dès 2024, telle qu’elle est publiée à ce jour. Dans le cadre de cette démarche, Esker suit également de près la consultation publique et les travaux menés actuellement par la direction générale des Finances publiques pour accompagner les entreprises dans la digitalisation des transactions de vos clients dès le 1er juillet 2024. Esker est par ailleurs membre actif du Forum national de la facture électronique et des marchés publics électroniques (FNFE-MPE) qui œuvre à promouvoir l’usage de la facture électronique en France et aide Esker à suivre les évolutions réglementaires en matière de facturation.
Quels seront les atouts différenciants de votre PDP ?
Avec plus de 38 ans d’existence et plus de 20 ans d’expérience dans le domaine du cloud, Esker est un acteur historique de la dématérialisation sur le marché français mais également à l’international (notamment via nos 15 filiales). Au travers de notre plateforme de dématérialisation, nous garantirons la conformité des factures et de leur traitement avec la réglementation sur la facturation électronique en France mais également dans plus de 60 autres pays. Nos solutions sont d’ailleurs déjà connectées à plusieurs plateformes d’Etat (Chorus, SDI, FACe, etc.) et réseaux d’interopérabilité dont PEPPOL.
Nous sommes par ailleurs un leader mondial des solutions d’automatisation des cycles de gestion procure-to-pay et order-to-cash, ce qui nous permettra de proposer aux entreprises une solution globale pour le traitement de l’ensemble de leurs processus de gestion des factures clients et fournisseurs. D’ailleurs, nous sommes listés par le Gartner dans le Magic Quadrant des solutions procure-to-pay et invoice-to-cash du marché. Enfin, pour garantir la sécurité des données que nous traitons, la plateforme Esker est d’ores et déjà certifiée ISO 27001.