Yooz fait le choix de devenir plateforme de dématérialisation partenaire (PDP) immatriculée par l’Etat à l’horizon 2024. Son objectif : offrir aux entreprises une solution de gestion des factures entrantes et sortantes, ainsi que l’e-reporting, qui soit collaborative, simplificatrice et conforme à la réforme mais aussi capable de les accompagner dans l’optimisation de leurs processus de gestion.

Laurent Charpentier, CEO, Yooz, et Jamal Elassri, EMEA Chief Sales Officer, Yooz
Depuis plus d’un an maintenant, Yooz se prépare à devenir plateforme de dématérialisation partenaire (PDP). Au-delà de répondre au cahier des charges de la réforme pour obtenir l’immatriculation en qualité de PDP, Yooz entend également apporter de la valeur ajoutée à sa plateforme, afin d’accompagner ses 4 000 clients dans leur propre mise en conformité et ce, dans le respect des échéances imposées, sans rupture et en toute transparence. « Notre objectif consiste à proposer à nos clients une solution de facturation électronique collaborative, simplificatrice et qui leur apporte un haut niveau d’automatisation », précise Laurent Charpentier, CEO du groupe Yooz.
A cet effet, Yooz investit fortement depuis des années dans la recherche et le développement. « Nous bénéficions par ailleurs de la reconnaissance de tout un écosystème d’entreprises, ajoute Laurent Charpentier. A ce jour, près de 100 000 entreprises utilisent en effet Yooz et un million de fournisseurs sont présents dans notre base mutualisée. De même, neuf cabinets d’experts-comptables sur dix, les plus importants de la place, travaillent avec nous. » Une expertise et un savoir-faire qui légitiment le positionnement de Yooz sur son marché et lui permettent de proposer une solution de dématérialisation des factures fournisseurs et bientôt des factures clients en adéquation avec les attentes du marché.
L’automatisation de tous les flux, un élément différenciant
La première échéance, le 1er juillet 2024, concerne l’obligation pour toutes les entreprises assujetties à la TVA d’avoir la capacité de recevoir des factures électroniques. L’obligation d’émission pour sa part se fera progressivement en fonction de la taille des entreprises entre 2024 et 2026. Durant cette période, les entreprises devront donc être capables d’accepter les formats socles mais aussi les formats hybrides comme le papier ou le PDF simple qui continueront après 2026, notamment pour les factures provenant de fournisseurs étrangers ou non assujettis à la TVA, pour les fédérer en un unique flux de gestion. « Les transactions des entreprises étant de moins en moins cantonnées au territoire national, il est important que la plateforme de facturation électronique retenue par l’entreprise soit en mesure de gérer des flux hybrides, de gérer des flux à l’international et de les centraliser sur un même outil pour faciliter l’e-reporting, précise à ce sujet Laurent Charpentier. Des enjeux auxquels Yooz répond efficacement, au travers de sa future plateforme de facturation électronique. » De même, l’un des principaux gisements d’efficacité de la facture électronique réside dans l’automatisation d’un certain nombre de tâches de vérification, de validation et de transmission, tout au long du processus de traitement métier. La solution devra proposer nativement de telles fonctionnalités, sans qu’il soit nécessaire de recourir à un outil tiers. A cet effet, son intégration avec l’ensemble du système d’information de l’entreprise (ERP, comptabilité, reporting, etc.) mais aussi avec les autres futures PDP est indispensable. « Nous disposons déjà de plus de 250 connecteurs ERP que nous sommes capables de déployer très rapidement et simplement pour amener l’entreprise à se mettre en conformité », poursuit Laurent Charpentier.
La réforme, une opportunité de renforcer les processus de gestion des factures
La réforme sur la facturation électronique est également l’occasion pour les entreprises de renforcer et d’optimiser la gestion de ses achats, de sa trésorerie, de ses fournisseurs, de ses risques. Pour aider les entreprises à saisir ces opportunités, dépasser les attentes liées au cadre réglementaire mais aussi profiter de son expertise et de sa communauté de clients et fournisseurs, Yooz élargit le périmètre fonctionnel de sa solution et déploie une palette de nouveaux services. « A partir de notre solution, les entreprises peuvent déjà traiter la réception des factures électroniques et bénéficier de fonctionnalités de gestion automatisée de la chaîne procure-to-pay (achat, rapprochement commande/facture, etc.), précise Laurent Charpentier. Dès cette année, elles pourront également, à partir de notre solution, gérer l’émission de factures électroniques pour tous leurs clients entreprises. Au second trimestre 2023, nous mettrons à la disposition des entreprises notre portail sur lequel elles pourront inviter leurs partenaires commerciaux, qu’ils soient clients ou fournisseurs, à récupérer et à déposer leurs factures et en suivre le traitement. Ce portail intégrera également des services facilitateurs tels que permettre la relance de tous ses clients, connaître/mesurer la solvabilité d’un client ou la pérennité d’un fournisseur et des services collaboratifs via tchat qui permettront notamment de réduire et accélérer le traitement des litiges et ainsi améliorer les relations clients/fournisseurs. »
Les experts-comptables disposeront, pour leur part, d’une solution d’émission et de réception de factures électroniques qu’ils pourront mettre à disposition de leurs clients et ainsi se positionner en agrégateur de flux en leur évitant d’être tributaires des choix de PDP de leurs clients.
Questions à…Jamal Elassri, EMEA Chief Sales Officer, Yooz
Il a travaillé au sein de plusieurs entreprises de renom dont Würth France et Dell avant de rejoindre Yooz en 2014 en tant que consultant commercial senior pour la France, puis chef des ventes EMEA en 2016. En 2021, il devient chief sales officer (CSO) EMEA.
Pourquoi choisir une PDP ?
Les entreprises auront l’obligation de choisir une plateforme de réception, qu’elle soit privée (donc une PDP) ou publique (PPF), avant le 1er juillet 2024. Pour éviter un engorgement technique et administratif, le PPF sera relayé par des acteurs privés reconnus par l’Etat, les plateformes de dématérialisation partenaire (PDP). Les PDP seront immatriculées selon un protocole défini dans le décret 2022-1299 du 7 octobre 2022. A ce titre, elles offriront des garanties en termes de sécurité et de conformité et assureront les flux e-invoicing et e-reporting tels qu’ils sont définis par la réforme. D’autre part, leur ouverture technique et leurs services additionnels permettront aux entreprises de minimiser les désagréments de la réforme et d’en tirer le maximum de bénéfices. En effet, selon leurs besoins, elles pourront s’orienter vers une PDP en mesure de leur fournir des services à valeur ajoutée, et leur permettre ainsi des gains de productivité supplémentaires.
Sur quels critères de sélection s’appuyer pour choisir sa plateforme de facturation électronique ?
Il convient en premier lieu de se tourner vers un acteur pérenne, expert de la dématérialisation des factures et très engagé sur le sujet de la réforme sur la facturation électronique. A ce titre, sa présence auprès du Forum national de la facture électronique (FNFE) et sa participation aux différents groupes de travail organisés par la DGFIP et l’AIFE est indispensable. D’autre part, il est important de veiller à ce que la solution respecte l’ensemble des exigences de la réforme (immatriculation, hébergement SecNumCloud et certification ISO 27 001, capacité à gérer des flux e-reporting et e-invoicing ou encore à faire de l’archivage légal, etc.) mais aussi toutes les autres dispositions relatives au traitement des factures électroniques : capacité à mettre en place la piste d’audit fiable pour les PDF simples, à gérer les flux avec des clients à l’international ou à apporter des garanties en matière de cybersécurité. La plateforme devra être capable d’accepter des flux hybrides et à l’international et de les traiter pour les fédérer en un unique flux de gestion. Il est également nécessaire de s’enquérir des autres services à valeur ajoutée proposés par la solution et qui permettent d’optimiser les processus de gestion liés à la facture. Autant de points sur lesquels Yooz s’engage dès à présent.
Comment Yooz accompagne les entreprises dans la mise en place de la facturation électronique ?
Yooz a fait le choix de devenir plateforme de dématérialisation partenaire (PDP) immatriculée par l’Etat à l’horizon 2024. Nous sommes mobilisés autour d’un objectif clair : offrir à nos clients et aux entreprises françaises une solution simplificatrice et conforme à la réforme, capable de gérer à la fois les factures entrantes et sortantes dans les formats électroniques prévus par la réglementation mais aussi l’e-reporting. Notre ambition consiste à permettre à nos clients de gérer le passage de ces échéances clés sans rupture et sans difficultés. Cette plateforme sera par ailleurs collaborative pour faciliter les échanges entre les entreprises et leur écosystème. Yooz assurera par ailleurs l’interopérabilité avec tous les autres acteurs de la réforme (PPF, OD, PDP). Enfin, nous entendons dépasser le seul cadre de la réforme et profiter de ces aspects communautaires pour offrir une palette de services qui optimiseront la gestion des entreprises.