Afin notamment d’augmenter sa liquidité en bourse, Econocom a divisé ses actions en deux le 2 juin dernier. Parallèlement, le groupe va annuler plus des deux tiers de ses titres autodétenus dans le but de compenser la dilution résultant d’opérations récentes et à venir.
Le 2 juin dernier, le cours boursier d’Econocom (1,26 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2016) est passé en un instant de 15 euros à… 7,50 euros ! Cette chute brutale ne reflète toutefois pas une sanction des marchés, mais le fait que l’entreprise a décidé de diviser ses actions en deux. Ce «split», auquel la société spécialisée dans le digital avait déjà eu recours en 2012, avait pour objectif d’abaisser le coût d’acquisition de ses actions. «Nous estimons en effet que le prix optimal de notre titre se situe entre 5 et 10 euros pour attirer les investisseurs, et surtout les particuliers», explique Galliane Touze, secrétaire générale d’Econocom. En outre, le fait de doubler le volume de titres en circulation est de nature à accroître leur liquidité, ce qu’apprécient tout naturellement les actionnaires, et encore plus lorsqu’il s’agit de professionnels.
Des investisseurs internationaux en ligne de mire
Le groupe ambitionne en effet d’élargir ces prochaines années son panel d’investisseurs. «Depuis que notre capitalisation a l’an dernier dépassé 1 milliard d’euros et que le volume d’échanges quotidien de notre titre a franchi le seuil du million d’euros, nous avons reçu de nouveaux témoignages d’intérêt de la part d’investisseurs internationaux, et notamment d’importants fonds américains, qui ne s’exposent qu’à des valeurs remplissant ces deux critères, poursuit Galliane Touze. Accroître la liquidité de nos actions représente donc un moyen intéressant de renforcer notre visibilité auprès de ce type d’acteurs, par exemple dans la perspective de futures levées de fonds potentielles.»