Quelques mois seulement après le début de la crise sanitaire en France, le gouvernement lançait, en septembre 2020, son grand plan de relance de 100 milliards d’euros destiné à aider les entreprises à redémarrer leurs projets de développement. Si ces dernières ont parfois pu être déroutées par la diversité des aides offertes et leur mode de distribution, elles saluent néanmoins l’efficacité de la démarche.
« C’est un succès », se félicite-t-on à Bercy. Lancé six mois à peine après l’apparition du virus de la Covid-19 en France afin d’aider les entreprises à travailler le plus vite possible, à une sortie de crise, le plan de relance de 100 milliards, annoncé par Bercy en septembre 2020, a connu un déploiement rapide. Quinze mois plus tard, à la fin du mois de décembre dernier, 70 % du plan avait été engagé sur les trois axes d’intervention, à savoir l’écologie, la cohésion sociale et la compétitivité. Dans ce dernier domaine, 18 milliards d’euros, dont 10 milliards d’euros de baisse d’impôts de production, ont été mobilisés pour soutenir les investissements des entreprises. « En un an, plus de 10 400 entreprises industrielles ont bénéficié des aides du plan, dont 86 % de TPE-PME qui ont été accompagnées pour relocaliser, développer ou décarboner leurs activités en France, moderniser et digitaliser leur production, souligne-t-on au ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance. Le plan de relance leur permettra ainsi de lancer la réalisation de plus de 14,2 milliards d’euros d’investissements productifs. »
Parmi les mesures dédiées à la compétitivité, l’aide à la digitalisation de l’industrie a, par exemple, été particulièrement plébiscitée : alors que le gouvernement avait prévu initialement une enveloppe de 280 millions d’euros, les services de l’Etat ont reçu pour plus de 700 millions d’euros de demandes d’aide, ce qui a poussé Bercy à augmenter le dispositif et à octroyer pour 880 millions d’euros de subventions.