Dans le cadre de sa stratégie de financement, l’entreprise de BTP GCC a procédé au quatrième rachat par ses managers avec effet de levier (LMBO) de son histoire. La dette contractée est assortie de critères ESG et devrait permettre au groupe de poursuivre sa croissance tout en respectant des engagements de développement durable.
En procédant au mois de mars à un nouveau rachat avec effet de levier (LBO), le groupe GCC – spécialisé dans la construction, l’énergie et la promotion immobilière – renforce la position majoritaire des salariés de l’entreprise. En effet, en prenant en compte les 17 % de la société détenus par le fonds commun de placement d’entreprise (FCPE), l’actionnariat salarié représente désormais près de 80 % des parts de GCC.
Cette opération s’inscrit dans une stratégie de parcours de financement du groupe initié dès sa création. Ainsi, GCC en est déjà à son 4e rachat avec effet de levier par sa direction (LMBO pour leverage management buy-out) depuis 2000. « L’entreprise est un spin-off, issu du groupe Entreprise Industrielle, précise Hervé Parienté, secrétaire général et directeur RSE du groupe. En 2000, l’entreprise est rachetée avec un effet de levier important par ses cadres dirigeants, c’est le premier des quatre LBO de GCC. Les trois suivants seront effectués en 2007, 2015, puis en 2023. Chaque opération a permis à de nouveaux managers de rejoindre la société, et la part totale détenue par les cadres a systématiquement augmenté. »
Un montage qui attire les cadres
D’ailleurs, le nombre de cadres qui sont au capital de GCC a lui aussi fortement augmenté au fil des LBO. Ainsi, le LBO mené en 2015 concernait 60 cadres du groupe et représentait environ 58 % des parts de l’entreprise, tandis qu’en 2023, 150 managers ont participé à l’opération et ils détiennent indirectement 62 % du capital de GCC.
Dans les faits, GCC...